Anne-Louis GIRODET de ROUCY-TRIOSON (1767-1824) Portrait de jeune femme en buste Sur sa toile d'origine 27.5 x 22.5 cm Signée en bas à gauche: J L Girodet f. (petites restaurations) Notre portrait se situe dans les débuts de Girodet, avant qu'il ne parte pour Rome après avoir gagné le Grand Prix de Rome en 1789 avec Joseph reconnu par ses frères (toile, 113 x 144 cm, Paris, Ecole des Beaux-Arts, MU 2926). La facture lisse et la simplicité du modèle, dont le décolleté est uniquement souligné d'un bouquet de fleurs, rappellent les premiers portraits des années 1780. Anne-Louis Girodet exécute alors les portraits des différents membres de sa famille et de la famille du docteur Trioson, entre autres, celui de son oncle maternel, Antoine-Gabriel Cornier, celui de sa fille Anne-Philippe (toile, 28 x 23.5 cm, coll. part.) et celui de la femme du docteur Trioson, Marie-Jeanne Triosn, dont on peut retenir les cheveux extrêmement bouclés et le léger strabisme. La signature en toutes letres, J L Girodet f, est extrêmement proche de la signature du Portrait de Jean-Baptiste Belley, député de Saint-Domingue à la Convention (toile, 159 x 112 cm, Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon), de 1797. Lors de la période révolutionnaire, Girodet abandonne le nom de Roussy, qu'il reprend après la loi d'amnistie sur les émigrés en 1802. Il le remplacera à partir de 1809 par le nom de son père adoptif, Trioson, tout en le conservant dans son monogramme qui devient la signature de ses tableaux: ALGDRT

Estimation : 8 000 € à 10 000 €
Adjugé : 10 000 €