ECOLE FRANCAISE, vers 1810
Jeune fille au piano
Toile
Hauteur : 101 cm Largeur : 92.5 cm
Dans cet élégant portrait de musicienne, l'attention est portée sur la description de la robe à l'antique, à la taille haute ; la manche est transparente. Au-delà des productions des élèves de David, le visage tourné vers le spectateur, la grande courbe du dos, évoquent surtout celles de son élève Jean-Dominique Ingres, comme la "Grande Odalisque". Une certaine sensibilité pourrait rapprocher notre tableau des artistes femmes de cette époque telles Adèle Romany, Lucille Foulon-Vachot ou encore Mademoiselle Rivière. Nombreuses à l'époque, elles appartiennent à cette période que Séverine Sofio a nommée sans son essai " La parenthèse enchantée" (2015). Le piano représenté est probablement un modèle de piano carré, aux cordes tendues latéralement, qui connut un grand succès grâce à la maison Erard dans les années suivant son invention en 1793.
Estimation : 10 000 € à 15 000 €
Adjugé : 9 500 €