Tsuguharu FOUJITA [japonais] (1886-1968)
Portrait de jeune femme en chemisier décolleté, 1929.
Mine de plomb, craie blanche et rehauts d'aquarelle sur papier teinté, signé en bas à droite et daté
60 x 49,5 cm (insolé, légères déchirures en marge)
Un certificat de Sylvie Buisson en date du 24 septembre 2024 sera remis à l'acquéreur.

Léonard Tsugaru Foujita est né dans un Japon récemment ouvert vers l'Occident. Il est issu d'une famille noble de samouraïs. Son rêve est de rejoindre l'Europe, et Paris en particulier.
Après avoir obtenu son diplôme à l'École des beaux-arts de Tokyo, il gagne Paris en 1913 et s'installe Cité Falguière à Montparnasse où il se lie d'amitié avec Picasso et Modigliani. Malgré son admiration pour le cubisme et les diverses recherches artistiques de l'époque, Foujita préfère retenir de la peinture occidentale l'art de la figuration, du rendu des volumes et du modelage des formes. Il ne renonce pas pour autant à son japonisme originel, qu'il cultive comme une singularité. André Warnod disait de lui qu'il " savait comment regarder de ses propres yeux et peignait selon son tempérament... ".
Dans ce portrait de femme, le personnage est façonné par un trait fin et des lignes souples. Les ombres et les aplats presque évanescents de blanc le modèlent. L'utilisation des contours fins, comme calligraphiés et du blanc nacré, selon une technique tenue secrète par l'artiste qu'il nomme " nyuhakushoku ". Ces caractéristiques ont marqué le style de l'artiste pendant les années 1920 alors qu'il devient l'un des peintres les plus en vogue de l'École de Paris.
Expert: cabinet Ottavi

Estimation : 12 000 € à 15 000 €